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Le saviez vous ?

Passage de la "chaîne" des bagnards  

Sous Louis-philippe 1er, la "chaîne " des bagnards passait par Essonnes..

Autrefois, sous Louis-Philippe 1er (1830-1848), les criminels condamnés aux galères étaient conduits, à pied, de Paris au bagne de Toulon (Var). Pour effectuer ce long parcours programmé tous les ans, ils empruntait la grande route, la Nationale 7 d'aujourd'hui. Tous les forçats étaient attachés à une longue et forte chaïne.
 

 

Une étape à Essonnes

Le passage de cette chaîne humaine à Essonnes ne manquait pas d'attirer nombre de curieux soucieux d'assister à ce bien triste spectacle Une fois arrivée en haut de la côte de la localité essonnoise, à la hauteur de lycée actuel, l'immense cortège s'arrêtait et les gardes chiourmes qui l'escortaient passaient en revue chaque prisonnier. Il s'agissait de s'assurer qu'ils ne possédaient rien de dangereux ou de suspect au moment d'arriver au gîte d'étape où les forçats devaient passer la nuit. A Essonnes, dans l'une des nombreuses auberges ouvertes dans la commune se trouvait de grands locaux garnis d paille. C'est là que devaient dormir les prisonniers avant de repartir, le lendemain, pour une nouvelle étape qui les menait à Fontainebleau (Seine-et-Marne).

Une curieuse légende.

A propos de cette chaîne de prisonniers, il existe une bien curieuse légende. Un beau jour, après avoir traversé Ponthierry (Seine-et-Marne), le long cortège est arrivé à Pringy, commune de Seine-et-Marne où se trouve, dans l'église, une Vierge miraculeuse. En passant devant l'édifice religieux qui borde la route, l'un des bagnards vit ses fers tomber d'un seul coup. Il était libre. Beaucoup on crié au miracle car le forçat se disait victime d'une erreur judiciaire. Le prisonnier a été reconduit à Paris où son innocence a finalement été reconnue. Il a donc été remis en liberté.

Des fers accrochés dans l'églises de Pringy.

Légende, miracle ? Toujours est-il que les fers tombés si miraculeusement ont été récupérés avant d'être accrochés au mur de l'église de Pringy. Fixés près de l'autel de la Vierge, comme preuve tangible du miracle attribué à la Mère de Jésus, ils sont encore visibles aujourd'hui.

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