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Histoire des noms et des lieux

La place Saint-Léonard

La place Saint-Léonard, lieu longtemps considéré comme le berceau de Corbeil.

 

 

 

 

Enclavée sur la rive droite de la ville, dans l'axe du pont sur la Seine, la place Saint-Léonard reçoit les rues du 14 juillet, de la Pêcherie, et la route de Saint-Germain. Elle doit son nom à une église du XIIIème siècle qui a été détruite en 1884.


Un village dans la ville

Profondément restructuré dans les années soixante-dix, le quartier rive droite de Corbeil-Essonnes a souvent été considéré, au fil des siècles, comme un village dans la ville. Avec les destructions répétées du pont chevauchant la Seine, cette partie de la cité s'est retrouvée isolée à mainte reprise. C'est ainsi qu'en 1944, à l'occasion de la libération de Corbeil, le faubourg a été de nouveau coupé du reste de la commune et a dû assurer, jusqu'en 1947, son autonomie. Quelque peu esseulés, les habitants concernés ont eu alors l'idée de créer une association pour rendre plus facile la vie de tous les jours. Son but était d'organiser des fêtes et divers divertissements pour tenter d'égayer la population, tout en se souciant des plus déshérités. Ce mouvement dont certains membres sont toujours vivant a été dissout en 1962. Autrefois, Une rue Saint-Léonard reliait la place du même nom à la rue du Barillet. Elle était aussi dénommée ruelle montante à la montagne du vieux marché. C'était une rue très ancienne qui se trouvait dans un lieu longtemps considéré comme le berceau de la ville de Corbeil. Cette artère importante et très animée en son temps a laissé la place aux immeubles modernes que nous connaissons aujourd'hui.

Une église Saint-Léonard

La place Saint-Léonard doit son nom à une église datant du XIIIème siècle et édifiée au pied du coteau montant sur Saint-Germain. Dans son clocher qui dominait toute la ville se trouvait une cloche provenant de la commune de Saint-Pierre-du-Perray. Elle aurait été offerte par un certain Michel Bouret, un homme de finances qui résidait dans la forêt de Rougeau. Selon Georges Michel, auteur disparu du précieux ouvrage " Corbeil et Essonnes des origines à la fusion ", l'église Saint-Léonard était une succursale de l'église de Saint-Pierre-du-Perray qui a disparu au XIXème siècle. Depuis la révolution elle était considérée comme une annexe de l'église Saint-Spire et des messes y étaient célébrées tous les dimanches. Délaissée par le Concordat, l'église Saint-Léonard a été détruite en 1884 pour permettre le tracé de la nouvelle montagne Saint-Germain. A noter que cette artère très fréquentée a été fermée de longs mois à cause d'un impressionnant glissement de terrain qui s'est produit le 8 février 2001.


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