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Histoire des noms et des lieux |
La rue Widmer |
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La rue Widmer passe devant la Commanderie Saint-Jean. |
Reliant l'avenue de Chantemerle à la rue d'Alsace-Lorraine, traversant la rue Féray et passant devant la Commanderie Saint-Jean, la rue Widmer évoque un nom de famille bien connu, tant à Corbeil qu'à Essonnes, pour le dévouement exemplaire de ses différentes générations. |
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La rue Widmer doit son nom à Philippe
Widmer, beau-père et associé d'un certain Ernest Féray,
important industriel du XIXème siècle qui a été
maire d'Essonnes, conseiller général du canton, député,
sénateur de Seine-et-Oise et propriétaire du domaine de
Chantemerle. Associé à l'industrie de son gendre, Philippe
Widmer a rendu beaucoup de services à la population ouvrière
de Corbeil et d'Essonnes. Plus tard, ce fut au tour d'Emile Widmer d'afficher
un réel altruisme. Une famille de pompiers énergiques En remontant dans le temps, pendant la restauration, un autre Widmer a fait parler de lui. A cette époque, les communes de Corbeil et Essonnes ne disposaient que d'une compagnie commune de pompiers. Le capitaine de cette caserne était Victor Widmer, ancien gérant de l'Indienne, cette manufacture de toiles peintes créée en 1769 par Christophe-Philippe Oberkampf, le grand-père d'Ernest Féray. A noter que Victor Widmer demeurait à Corbeil, quai Jacques Bourgoin. Le 17 octobre 1820, à 19 heures 30, lors de l'une des multiples explosions de la poudrerie d'Essonnes autrefois implantée à proximité de l'actuelle rue Lavoisier, le magasin rempli de poudre avait été épargné. C'est pour cette raison que les pompiers, redoutant une autre déflagration, ont hésité à se rendre sur les lieux du sinistre. Une famille de pompiers énergiques C'est alors que le capitaine Victor Widmer
s'est emparé de deux pistolets pour forcer ses sapeurs à
intervenir, menaçant de brûler la cervelle à celui
qui refuserait d'obtempérer.
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